Catégorie:Un projet agricole et politique : Différence entre versions

La série d'articles qui suit présente un ensemble d'initiatives qui se mettent en place cette année, en 2011 (à partir du mois de mars).

En deux mots, il s'agit de permettre à des personnes, des familles, de tendre vers l'autoproduction alimentaire. Lire à ce sujet l'article

• Un rêve à portée de main : produire ce qu'on mange

Pour le dire rapidement, ces initiatives consistent à :

• aller vers l'automonie et la souveraineté alimentaire, face aux multinationales de la grande distribution et de l'agro-industrie.
• avoir une démarche écologique responsable, en produisant notre nourriture localement, et en fournissant une nourriture débarrassée des polluants qui empoisonnent nos assiettes.
• revaloriser la micro-économie, en recréant des structures à taille humaine, collectives, respectant les autres, la vie et la terre.
• prendre en compte la pérennité des sols, face à la diminution de la biodiversité, à l'érosion...
• sensibiliser à une alimentation saine.
• avoir une démarche qui intègre les dimensions urbaine et rurale dans lesquelles elle se développe : pourquoi pas des plateformes de compostages dans les quartiers, ou la mise sur pied d'une cantine collective,...

En pratique, les différentes dimensions du projet sont les suivantes :

• Les lieux : dans le bassin minier du Pas-de-Calais, et les abords ruraux.
• La structure associative : le projet est mis en oeuvre autour du S.E.L (Système d'Échange Local) des gayettes (Méricourt et alentours). Les différentes personnes, impliquées dans le projet, mettent en oeuvre les échanges suivants :
  • des personnes mettent à disposition de la terre, en échange du bon entretien du terrain, de manière saine et naturelle, ou, dans le cas d'un(e) maraîcher(e), en échange d'une participation aux travaux de l'exploitation.
  • des personnes mettent à disposition de l'outillage (outils, motoculteur, ...)
  • des personnes mettent à disposition des savoirs faire : un maraîcher accompagne le projet concernant les semences et plantations, une autre personne apprend à utiliser le motoculteur, ...
  • d'autres personnes mettent à disposition des lieux de stockage
  • d'autres encore (mais ça peut être les mêmes), donnent du temps pour les semences et les plantations, le désherbage, la récolte...

Plutôt que d'allonger cette page, nous renvoyons maintenant vers d'autres articles, qui traitent chacun un thème, de manière courte :

• Un rêve à portée de main : produire ce qu'on mange
• Un projet agricole et politique : vers une économie post-capitaliste
• Un projet agricole et politique : quelle agriculture ?
• Un projet agricole et politique : vous souhaitez participer ?

Remerciements : parmi les inspirateurs des différents textes ci-dessus, une mention particulière à l'association Le sens de l'Humus, en région parisienne. Le plus simple, c'est de visiter leur site : http://senshumus.wordpress.com/lassociation/

Dans le cadre de la mise en place de ce projet, nous avons interviewé des personnes qui sont sur la voie de l'autoproduction, pour leur famille, ou qui peuvent faire état d'expériences personnelles, ou collectives. Ci-dessous les liens vers ces témoignages.

• On commence par Gilles, qui s'investit dans le cadre de jardins partagés, ou communautaires : L'interview de Gilles

Le déroulement du projet

• Un projet agricole et politique : mars 2010