Municipales 2008 : Angres : Différence entre versions

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[[http://fr.wikipedia.org/wiki/Angres Angres]] est une petite (4470 habitants) commune du bassin minier, limitrophe de Liévin. Elle est dirigée par le PC depuis plusieurs décennies. Ici, on peut parler d'une mairie élue sur la base des qualités, de la reconnassance et du travail fourni par les hommes et les femmes qui composent l'équipe municipale, d'avantage que sur la base de leur appartenance politique. Par exemple, aux autres élections, non municipales, les représentants du PC ne sont pas en tête, excepté lorsque c'est le Maire d'Angres qui défend ses couleurs :
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= Avant 2008 =
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[[http://fr.wikipedia.org/wiki/Angres Angres]] est une petite (4470 habitants) commune du bassin minier, limitrophe de Liévin. Elle est dirigée par le PC depuis plusieurs décennies. Ici, on peut parler d'une équipe élue sur la base de ses qualités, de la reconnaissance du travail fourni par les hommes et les femmes qui la composent, davantage que sur la base de leur appartenance politique. Par exemple, aux autres élections, non municipales, les représentants du PC ne sont pas en tête, excepté lorsque c'est le Maire d'Angres qui défend ses couleurs :
 
* '''1er tour des cantonales 21 mars 2004 à Angres :'''
 
* '''1er tour des cantonales 21 mars 2004 à Angres :'''
 
** 1er : PC - Maryse Roger Coupin, Maire d'Angres 32,94%
 
** 1er : PC - Maryse Roger Coupin, Maire d'Angres 32,94%
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La LCR, LO, et les autres candidats alternatifs de gauche recueillent 10,71% aux présidentielles (307 voix) et 7,12% aux législatives 2007 (151 voix)
 
La LCR, LO, et les autres candidats alternatifs de gauche recueillent 10,71% aux présidentielles (307 voix) et 7,12% aux législatives 2007 (151 voix)
  
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= Municipales mars 2008 =
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Pour la première fois cette année, 4 listes se sont constituées, c'est à dire 108 candidats au total, pour une population de 4700 habitants. Les résultats sont assez intéressants à analyser, pour qui s'intéresse au développement d'[[Une gauche politique dans le Pas-de-Calais, dans le bassin minier]].
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On verra que, selon nous, même si les aspects locaux, liés à la personnalité des candidats, ont pu compter, il ne faut pas écarter des considérations politiques plus générales.
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== Les quatre listes en présence ==
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* La liste du maire sortant, Maryse Roger Coupin. Elle mène campagne autour de son bilan et de ses projets pour la prochaine mandature. Aucune étiquette politique n'est mise en avant. Pour reprendre les termes du matériel de campagne, c'est une liste qui ''rassemble des hommes et des femmes pour la plupart non engagés politiquement''. Rappelons que Maryse Roger Coupin a renoncé au poste de sénatrice PC, a été candidate PC aux cantonales 2004 et candidate sur la liste PC aux régionales 2004.
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* La liste conduite par Jean Vincent Llinares. C'est la seule liste qui met en avant un soutien de partis politiques : PS - MRC - PRG - Les Verts. Elle fait campagne sur "Angres, Ensemble pour le changement", autour de valeurs telles la laïcité, la réussite éducative, le cadre de vie, la convivialité. La campagne de la liste est axée sur son projet futur, et ne s'en prend pas (tout au moins frontalement) à l'équipe sortante.
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* La liste conduite par Alain Stiévenart. Elle se déclare "indépendante", même si Alain Stiévenart est un ancien du PS. Elle s'appuie sur l'engagement de plusieurs colistiers au sein de l'association d'aide à domicile locale, l'ADMR. La liste fait campagne ouvertement en opposition à l'équipe sortante, notamment sur deux points précis : le rétablissement d'un équilibre social, en limitant les logements sociaux, et sur la baisse de la fiscalité locale.
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* La liste conduite par Jean-Claude Paladini. C'est également une liste qui se déclare "indépendante". Jean-Claude Paladini est le patron de l'entreprise chimique locale (Palchem). Durant la campagne, Maryse Roger Coupin a rappelé qu'il était délégué officiel de Sarkozy aux présidentielles 2007. La liste fait campagne sur la question de l'emploi, et sur la baisse de la fiscalité locale.
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Alors que tout le monde s'attendait à un 2ème tour, la liste du maire sortant, Maryse Roger Coupin, l'emporte dès le 1er tour, avec 58,33% des voix, et une forte participation (plus de 70% de votants). En deuxième position, la liste de Alain Stiévenart recueille 17,24%, devant celle de Jean Vincent Llinares (14,52%) et celle de Jean-Claude Paladini (9,91%).
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== Quels éléments d'explication ? ==
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* Même "sans étiquette", il est apparu assez rapidement, durant la campagne, que la liste conduite par Jean-Claude Paladini incarnait la droite. la personnalité de Jean-Claude Paladini, patron d'entreprise locale, les attaques frontales contre la municipalité sortante, et les thèmes de campagne choisis situaient clairement la liste. Pourtant, au final, cette liste de droite arrive bonne dernière, et ne recueille qu'un petit 10%. Rappelons que, un an auparavant, Sarkozy recueillait 21% au premier tour et 42% au 2ème tour !
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* La clé de l'élection, c'est la liste conduite par Alain Stiévenart. Celui-ci vient du PS, mais semble davantage soucieux de son plan de carrière politique, que de cohérences dans les idées qu'il défend. Toute sa campagne a été axée sur la mise en avant d'un catalogue d'idées et de promesses visant à ratisser le plus large possible.
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* Au final, tract après tract, Alain Stiévenart en est venu à mettre en avant des thèmes foncièrement droitiers, ouvertement sarkozystes : contre ''la politique de développement du logement social'', pour ''la réduction des impôts''. Les derniers tracts de la liste montraient des tableaux comparatifs entre les logements sociaux à Angres et dans d'autres villes. Pour de très nombreux Angrois, ces thèmes de campagne se sont assez rapidement apparentés à la politique sarkozyste nationale, et sa "guerre aux pauvres". L'objectif de Alain Stiévenart était assez clair : "siphonner" les voix de droite sur Angres, pour se retrouver en position favorable pour les négociations du 2ème tour.
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* Et c'est finalement ce qui s'est passé : l'électorat de droite s'est majoritairement reporté sur Alain Stiévenart.
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* Quant à l'électorat de gauche, et notamment les couches populaires, attaquées par Sarkozy au plan national et par Alain Stiévenart au plan local, il a choisi de se défendre en accordant sa confiance à la liste sortante de Maryse Roger Coupin plutôt qu'à la liste de Jean Vincent Llinares, parce que l'équipe sortante avait déjà fait ses preuves lors des précédents mandats, et incarnait concrètement (étant sortante) la défense "des logements sociaux", de ceux "qui ne paient pas d'impôts", ...
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* D'une certaine manière, si Alain Stièvenart a "siphonné" les voix de droite, Maryse Roger Coupin a capitalisé un grand nombre de voix de gauche, du fait de cet affrontement sur des thèmes sociaux.
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== En guise de conclusion (provisoire) ==
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La petite commune d'Angres serait-elle une bonne déclinaison de la lutte des classes, à l'échelon municipal ? Nous n'oserons pas aller jusque là.
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Cependant, on peut affirmer sans beaucoup de risques, que, durant la campagne des municipales à Angres, la liste Alain Stiévenart, en attisant la guerre sociale, a contribué à politiser l'élection, au niveau de chaque électeur. C'est finalement une bonne chose : plus le débat sera politique, plus les '''vraies''' questions pourront se poser, et notamment celle-ci : '''quelle société voulons nous, pour nous aujourd'hui, et pour nos enfants demain ?'''
  
= Municipales mars 2008 =
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== Un dernier mot ==
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Aujourd'hui, 16 mars, le conseil municipal a procédé à l'élection du maire et des adjoints. Les deux élus de la liste Alain Stiévenart ont voté conjointement avec Jean-Claude Paladini, contre l'équipe majoritaire (alors que les deux élus de la liste Jean Vincent Llinares s'abstenaient). C'est finalement peu surprenant que les deux listes de droite se retrouvent. De même, c'est Alain Stiévenart qui a tenté de faire adopter une motion contre la municipalité, jouant pleinement son rôle de "chef de l'opposition de droite", auquel se rallie Jean-Claude Paladini.

Version actuelle datée du 14 février 2009 à 16:13

Avant 2008

[Angres] est une petite (4470 habitants) commune du bassin minier, limitrophe de Liévin. Elle est dirigée par le PC depuis plusieurs décennies. Ici, on peut parler d'une équipe élue sur la base de ses qualités, de la reconnaissance du travail fourni par les hommes et les femmes qui la composent, davantage que sur la base de leur appartenance politique. Par exemple, aux autres élections, non municipales, les représentants du PC ne sont pas en tête, excepté lorsque c'est le Maire d'Angres qui défend ses couleurs :

  • 1er tour des cantonales 21 mars 2004 à Angres :
    • 1er : PC - Maryse Roger Coupin, Maire d'Angres 32,94%
  • 1er tour Régionales le 21 mars 2004 à Angres :
    • 1er : PS 33,05%
    • 2ème : PC 21,21% (Maryse Roger Coupin, Maire d'Angres était en 42ème position sur la liste du PC)
  • 1er tour des présidentielles 2007 à Angres :
    • 1er : Ségolène Royal 29,24%
    • 2ème : Nicolas Sarkozy 21,28%
    • 3ème : François Bayrou 14,13%
    • 4ème : Jean-Marie Le Pen 13,54%
    • 5ème : Olivier Besancenot 6,49%
    • 6ème : Marie Georges Buffet 6,45%
  • 1er tour des législatives 2007 à Angres :
    • 1er : PS 38,19%
    • 2ème : UMP 22,11%
    • 3ème : PC 9,62%

Les habitant(e)s de Angres votent dans tous les cas majoritairement à gauche, (à l'image du bassin minier dans son ensemble) :

  • Référendum sur le Traité Constitutionnel Européen - 29 mai 2005 : 72,94% pour le NON
  • 2ème tour des présidentielles 2007 à Angres :
    • 1er : Ségolène Royal 57,96%
    • 2ème : Nicolas Sarkozy 42,04%
  • 2ème tour des législatives 2007 à Angres :
    • 1er : PS 63,19%
    • 2ème : UMP 36,81%

Comme on l'a vu plus haut avec les résultats du 1er tour des présidentielles, le FN a un électorat à Angres (388 votants aux présidentielles, 110 aux législatives), mais pas de militants.

Angres vote assez peu pour les verts : 26 votants aux présidentielles (0,91%) et 56 aux législatives 2007 (2,64%).

La LCR, LO, et les autres candidats alternatifs de gauche recueillent 10,71% aux présidentielles (307 voix) et 7,12% aux législatives 2007 (151 voix)

Municipales mars 2008

Pour la première fois cette année, 4 listes se sont constituées, c'est à dire 108 candidats au total, pour une population de 4700 habitants. Les résultats sont assez intéressants à analyser, pour qui s'intéresse au développement d'Une gauche politique dans le Pas-de-Calais, dans le bassin minier.

On verra que, selon nous, même si les aspects locaux, liés à la personnalité des candidats, ont pu compter, il ne faut pas écarter des considérations politiques plus générales.

Les quatre listes en présence

  • La liste du maire sortant, Maryse Roger Coupin. Elle mène campagne autour de son bilan et de ses projets pour la prochaine mandature. Aucune étiquette politique n'est mise en avant. Pour reprendre les termes du matériel de campagne, c'est une liste qui rassemble des hommes et des femmes pour la plupart non engagés politiquement. Rappelons que Maryse Roger Coupin a renoncé au poste de sénatrice PC, a été candidate PC aux cantonales 2004 et candidate sur la liste PC aux régionales 2004.
  • La liste conduite par Jean Vincent Llinares. C'est la seule liste qui met en avant un soutien de partis politiques : PS - MRC - PRG - Les Verts. Elle fait campagne sur "Angres, Ensemble pour le changement", autour de valeurs telles la laïcité, la réussite éducative, le cadre de vie, la convivialité. La campagne de la liste est axée sur son projet futur, et ne s'en prend pas (tout au moins frontalement) à l'équipe sortante.
  • La liste conduite par Alain Stiévenart. Elle se déclare "indépendante", même si Alain Stiévenart est un ancien du PS. Elle s'appuie sur l'engagement de plusieurs colistiers au sein de l'association d'aide à domicile locale, l'ADMR. La liste fait campagne ouvertement en opposition à l'équipe sortante, notamment sur deux points précis : le rétablissement d'un équilibre social, en limitant les logements sociaux, et sur la baisse de la fiscalité locale.
  • La liste conduite par Jean-Claude Paladini. C'est également une liste qui se déclare "indépendante". Jean-Claude Paladini est le patron de l'entreprise chimique locale (Palchem). Durant la campagne, Maryse Roger Coupin a rappelé qu'il était délégué officiel de Sarkozy aux présidentielles 2007. La liste fait campagne sur la question de l'emploi, et sur la baisse de la fiscalité locale.

Alors que tout le monde s'attendait à un 2ème tour, la liste du maire sortant, Maryse Roger Coupin, l'emporte dès le 1er tour, avec 58,33% des voix, et une forte participation (plus de 70% de votants). En deuxième position, la liste de Alain Stiévenart recueille 17,24%, devant celle de Jean Vincent Llinares (14,52%) et celle de Jean-Claude Paladini (9,91%).

Quels éléments d'explication ?

  • Même "sans étiquette", il est apparu assez rapidement, durant la campagne, que la liste conduite par Jean-Claude Paladini incarnait la droite. la personnalité de Jean-Claude Paladini, patron d'entreprise locale, les attaques frontales contre la municipalité sortante, et les thèmes de campagne choisis situaient clairement la liste. Pourtant, au final, cette liste de droite arrive bonne dernière, et ne recueille qu'un petit 10%. Rappelons que, un an auparavant, Sarkozy recueillait 21% au premier tour et 42% au 2ème tour !
  • La clé de l'élection, c'est la liste conduite par Alain Stiévenart. Celui-ci vient du PS, mais semble davantage soucieux de son plan de carrière politique, que de cohérences dans les idées qu'il défend. Toute sa campagne a été axée sur la mise en avant d'un catalogue d'idées et de promesses visant à ratisser le plus large possible.
  • Au final, tract après tract, Alain Stiévenart en est venu à mettre en avant des thèmes foncièrement droitiers, ouvertement sarkozystes : contre la politique de développement du logement social, pour la réduction des impôts. Les derniers tracts de la liste montraient des tableaux comparatifs entre les logements sociaux à Angres et dans d'autres villes. Pour de très nombreux Angrois, ces thèmes de campagne se sont assez rapidement apparentés à la politique sarkozyste nationale, et sa "guerre aux pauvres". L'objectif de Alain Stiévenart était assez clair : "siphonner" les voix de droite sur Angres, pour se retrouver en position favorable pour les négociations du 2ème tour.
  • Et c'est finalement ce qui s'est passé : l'électorat de droite s'est majoritairement reporté sur Alain Stiévenart.
  • Quant à l'électorat de gauche, et notamment les couches populaires, attaquées par Sarkozy au plan national et par Alain Stiévenart au plan local, il a choisi de se défendre en accordant sa confiance à la liste sortante de Maryse Roger Coupin plutôt qu'à la liste de Jean Vincent Llinares, parce que l'équipe sortante avait déjà fait ses preuves lors des précédents mandats, et incarnait concrètement (étant sortante) la défense "des logements sociaux", de ceux "qui ne paient pas d'impôts", ...
  • D'une certaine manière, si Alain Stièvenart a "siphonné" les voix de droite, Maryse Roger Coupin a capitalisé un grand nombre de voix de gauche, du fait de cet affrontement sur des thèmes sociaux.

En guise de conclusion (provisoire)

La petite commune d'Angres serait-elle une bonne déclinaison de la lutte des classes, à l'échelon municipal ? Nous n'oserons pas aller jusque là.

Cependant, on peut affirmer sans beaucoup de risques, que, durant la campagne des municipales à Angres, la liste Alain Stiévenart, en attisant la guerre sociale, a contribué à politiser l'élection, au niveau de chaque électeur. C'est finalement une bonne chose : plus le débat sera politique, plus les vraies questions pourront se poser, et notamment celle-ci : quelle société voulons nous, pour nous aujourd'hui, et pour nos enfants demain ?

Un dernier mot

Aujourd'hui, 16 mars, le conseil municipal a procédé à l'élection du maire et des adjoints. Les deux élus de la liste Alain Stiévenart ont voté conjointement avec Jean-Claude Paladini, contre l'équipe majoritaire (alors que les deux élus de la liste Jean Vincent Llinares s'abstenaient). C'est finalement peu surprenant que les deux listes de droite se retrouvent. De même, c'est Alain Stiévenart qui a tenté de faire adopter une motion contre la municipalité, jouant pleinement son rôle de "chef de l'opposition de droite", auquel se rallie Jean-Claude Paladini.