Catégorie:Décroissance : Différence entre versions

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=== Actualités ===
 
[[Image:LeTempsDeLaDecroissance.jpg|100px|left]] Prochain Café Décroissance à Lens : '''jeudi 23 septembre 2010, avec Didier Harpagès'''.
 
* Il s'agira de la réunion de rentrée du collectif d'objecteurs de croissance au [[Café l'Estrade]], 10 rue Spriet, à Lens, à 19h00.
 
* Présentation de cette soirée publique : [[20100923 - 23 septembre 2010 : Didier Harpagès à Lens]]
 
* Nous accueillerons Didier Harpagès, co-auteur du '''Temps de la Décroissance'''.
 
* Le groupe Décroissance Lens vous convie nombreux(ses) à cette réunion de rentrée.
 
  
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= Retrouvez les objecteurs de croissance du Pas-de-Calais sur leur site internet =
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'''Depuis octobre 2010, les objecteurs de croissance du Pas-de-Calais ont leur propre site internet. N'hésitez pas à le consulter : '''
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* http://www.objecteursdecroissance62.fr
  
  
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= Politis et la décroissance =
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Politis se fait de plus en plus l'écho des préoccupations des objecteurs de croissance, soit directement, soit en publiant des déclarations ou des prises de position favorables à la décroissance :
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* Article de Patrick Piro, le 15 mars 2007 : '''La décroissance : on n’y coupera pas !'''.
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* Interview de Paul Ariès, le 15 mars 2007 : '''Éloge de la gratuité'''
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* Interview de Paul Ariès, le 18 octobre 2007 : '''Renouer avec le sens des limites'''
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la seule alternative dans une société qui a sombré dans la démesure est d’en finir avec le mythe de la
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croissance et de faire de la décroissance une politique au service des dominés
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* Article de Patrick Piro, le 8 mai 2008 : '''La décroissance, une hypothèse plausible'''.
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* Éditorial de '''Thierry Brun''' dans le Hors série n° 48 '''Quelles solutions pour un autre monde ?''' (Octobre-novembre 2008).
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Nombre de citoyens ont pu se rendre compte que la croissance n'est pas synonyme de bonheur
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(...)
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Et comme l'indiquait André Gorz dans un de ses derniers écrits, la question de la sortie du capitalisme n'a
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jamais été plus actuelle. Ainsi, ''« la redéfinition autonome d'un modèle de vie visant à faire plus et''
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''mieux avec moins suppose la rupture avec une civilisation où on ne produit rien de ce qu'on consomme et''
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''ne consomme rien de ce qu'on produit ».''
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nous avons besoin d'une véritable révolution copernicienne des modes de vie et des comportements.
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* Contribution de '''Geneviève Azam''' dans Politis du 9 octobre 2008 : '''Peut-on critiquer la croissance ?'''.
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* Interview de '''Jean-Luc Mélanchon''' dans Politis n° 1028 (27 novembre 2008), au lendemain de la création du parti de gauche.
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'''Vous avez même dit que ce parti serait « contre le productivisme ». Vraiment ?'''
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Je ne crois pas qu’on puisse changer la société sérieusement sans pratiquer une révolution culturelle sur le
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quotidien de cette société : qu’est-ce qu’on produit ? Comment on le produit ? Et pour quoi faire ? On ne
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peut pas avoir comme but une société où tout ira tellement mieux qu’on pourra avoir trois bagnoles par ménage
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et mettre un écran plat dans chaque pièce. Aucun processus de révolution ne peut venir à bout de la frustration
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permanente que fabrique la société capitaliste ; une paie même meilleure ne sera jamais suffisante. Il n’est
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donc pas possible de créer durablement une société démocratique et socialiste s’il n’y a pas une révolution
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des modes de production et d’échange, des objets qu’on produit – pour quoi faire et comment on les produit ?
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'''Et comment on les consomme…'''
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Bien sûr, ça va avec. Je reconnais avoir été percuté par les écrits que j’ai lus sur la décroissance. Je sais
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très bien quelles polémiques déclenchent les idées sur la décroissance, mais elles obligent à réfléchir.
  
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Par ailleurs, on retrouve dans le courrier des lecteurs de Politis de plus en plus de lettres de lecteurs sensibles à la décroissance.
  
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= La décroissance est une affaire politique =
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* Le combat pour la décroissance n'est pas seulement fondé sur l'imminence de l'épuisement des ressources : même si une croissance infinie était possible, nous la refuserions.
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* L'ensemble des crises que nous traversons s'expliquent par la perte du sens des limites :
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** crises environnementales : avec le réchauffement planétaire, un scénario catastrophe est envisageable. Cela rend le processus de décroissance physiquement nécessaire.
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** crises sociales : si les inégalités sociales ne datent pas d'hier, la société croissanciste en génère toujours plus, entre le Nord et le Sud, et à l'intérieur de chacune des sociétés. Une société décroissante, capable de s'autolimiter ne peut qu'être une société égalitaire, fraternelle.
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** crises politiques : l'idée de lois économiques supérieures a fini par s'imposer, et constitue un obstacle majeur au fonctionnement des mécanismes démocratiques. La décroissance veut limiter la puissance de la sphère économique, pour redonner toute sa place à la sphère politique.
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** crises institutionnelles : pour empêcher les gens de se révolter contre l'injustice qui leur est faite, il ne faut pas qu'ils deviennent autonomes, qu'ils maîtrisent les conditions qui leur sont faites. Conséquence : les institutions éducatives et sociales ne peuvent que faillir à leur mission, et maintenir les gens dans le piège de l'assistanat, dans la dépossession d'eux-mêmes.
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** crises anthroplogiques : sexisme, racisme, âgisme, suicides, violences, génocides, ethnocides, dépressions, stress... Qu'est-ce qui rend si difficile le fait d'être humain ? La crise de la personne humaine est le signe de l'adaptation réussie des hommes à la barbarie du système économique. L'économie impose de faire disparaître toutes autres dimensions humaines car elle les ressent comme des obstacles à sa suprématie. C'est la négation de la différentiation entre les humains et les objets, entre les humains et les animaux, entre les sexes, entre les générations, entre la vie et la mort, entre le réel et le virtuel...
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* C'est la recherche du profit qui est la cause de cette dérive. Le capitalisme, pour contrecarrer la baisse tendancielle du taux de profit, "évolue" : extension de la sphère des marchandises, extension de la pauvreté. On ne cessera plus de consommer toujours plus, pour mourir tout aussi frustré. C'est le passage du capitalisme à l'hyper-capitalisme, de la société de consommation à celle d'hyper-consommation.
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* La civilisation croissanciste crée les individus dont le capitalisme a besoin : c'est l'homo-economicus, standardisé. La décroissance veut nous permettre de rester des humains.
  
=== À lire ===
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= Ce que défend la décroissance =
* [[Grenay : pas d'ouverture pour Match, les dimanches en décembre]]
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* D'une manière générale, rien ne sera possible si on ne se met pas d'accord sur une nécessaire rupture avec le modèle productiviste... de gauche ! Une rupture avec l'obligation d'être des forçats du travail et de la consommation.
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* D'une manière plus détaillée, on pourra consulter les différents points de l'appel [http://www.objecteursdecroissance.fr/ Pour des listes décroissance aux européennes de 2009]. Notamment :
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** Instauration d’un revenu minimum et d’un revenu maximum, avec un différentiel maximum de 1 à 4.
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** Relocalisation de la production et de la consommation, contre l’“économie de marché” (c’est-à-dire le capitalisme), mais pour une “économie des marchés” fondée sur des petites entités économiques.
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** Agriculture locale, écologique et paysanne.
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** Sortie de la société de l'automobile.
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** Maîtrise de sa monnaie par chaque démocratie.
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** Défense et extension de tout ce qui devrait être gratuit (logement social, transport, santé, éducation, biens publics tels que l'eau...).
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= À lire =
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* Une interview de Paul Ariès, parue dans Libération, à l'occasion du Contre-Grenelle 2, en mai 2009 : [http://www.politis62.org//politis62/telechargements/DecroissanceDesirablePaulAries.pdf Rendre la décroissance désirable]

Version actuelle datée du 28 novembre 2010 à 13:00

1erOctobre2009-Politis1070.jpg









Retrouvez les objecteurs de croissance du Pas-de-Calais sur leur site internet

Depuis octobre 2010, les objecteurs de croissance du Pas-de-Calais ont leur propre site internet. N'hésitez pas à le consulter :




Politis et la décroissance

Politis se fait de plus en plus l'écho des préoccupations des objecteurs de croissance, soit directement, soit en publiant des déclarations ou des prises de position favorables à la décroissance :

  • Article de Patrick Piro, le 15 mars 2007 : La décroissance : on n’y coupera pas !.
  • Interview de Paul Ariès, le 15 mars 2007 : Éloge de la gratuité
  • Interview de Paul Ariès, le 18 octobre 2007 : Renouer avec le sens des limites
la seule alternative dans une société qui a sombré dans la démesure est d’en finir avec le mythe de la 
croissance et de faire de la décroissance une politique au service des dominés
  • Article de Patrick Piro, le 8 mai 2008 : La décroissance, une hypothèse plausible.
  • Éditorial de Thierry Brun dans le Hors série n° 48 Quelles solutions pour un autre monde ? (Octobre-novembre 2008).
Nombre de citoyens ont pu se rendre compte que la croissance n'est pas synonyme de bonheur
(...)
Et comme l'indiquait André Gorz dans un de ses derniers écrits, la question de la sortie du capitalisme n'a
jamais été plus actuelle. Ainsi, « la redéfinition autonome d'un modèle de vie visant à faire plus et
mieux avec moins suppose la rupture avec une civilisation où on ne produit rien de ce qu'on consomme et
ne consomme rien de ce qu'on produit ».
(...)
nous avons besoin d'une véritable révolution copernicienne des modes de vie et des comportements.
  • Contribution de Geneviève Azam dans Politis du 9 octobre 2008 : Peut-on critiquer la croissance ?.
  • Interview de Jean-Luc Mélanchon dans Politis n° 1028 (27 novembre 2008), au lendemain de la création du parti de gauche.
Vous avez même dit que ce parti serait « contre le productivisme ». Vraiment ?
Je ne crois pas qu’on puisse changer la société sérieusement sans pratiquer une révolution culturelle sur le 
quotidien de cette société : qu’est-ce qu’on produit ? Comment on le produit ? Et pour quoi faire ? On ne 
peut pas avoir comme but une société où tout ira tellement mieux qu’on pourra avoir trois bagnoles par ménage
et mettre un écran plat dans chaque pièce. Aucun processus de révolution ne peut venir à bout de la frustration
permanente que fabrique la société capitaliste ; une paie même meilleure ne sera jamais suffisante. Il n’est 
donc pas possible de créer durablement une société démocratique et socialiste s’il n’y a pas une révolution 
des modes de production et d’échange, des objets qu’on produit – pour quoi faire et comment on les produit ?

Et comment on les consomme…
Bien sûr, ça va avec. Je reconnais avoir été percuté par les écrits que j’ai lus sur la décroissance. Je sais
très bien quelles polémiques déclenchent les idées sur la décroissance, mais elles obligent à réfléchir.

Par ailleurs, on retrouve dans le courrier des lecteurs de Politis de plus en plus de lettres de lecteurs sensibles à la décroissance.

La décroissance est une affaire politique

  • Le combat pour la décroissance n'est pas seulement fondé sur l'imminence de l'épuisement des ressources : même si une croissance infinie était possible, nous la refuserions.
  • L'ensemble des crises que nous traversons s'expliquent par la perte du sens des limites :
    • crises environnementales : avec le réchauffement planétaire, un scénario catastrophe est envisageable. Cela rend le processus de décroissance physiquement nécessaire.
    • crises sociales : si les inégalités sociales ne datent pas d'hier, la société croissanciste en génère toujours plus, entre le Nord et le Sud, et à l'intérieur de chacune des sociétés. Une société décroissante, capable de s'autolimiter ne peut qu'être une société égalitaire, fraternelle.
    • crises politiques : l'idée de lois économiques supérieures a fini par s'imposer, et constitue un obstacle majeur au fonctionnement des mécanismes démocratiques. La décroissance veut limiter la puissance de la sphère économique, pour redonner toute sa place à la sphère politique.
    • crises institutionnelles : pour empêcher les gens de se révolter contre l'injustice qui leur est faite, il ne faut pas qu'ils deviennent autonomes, qu'ils maîtrisent les conditions qui leur sont faites. Conséquence : les institutions éducatives et sociales ne peuvent que faillir à leur mission, et maintenir les gens dans le piège de l'assistanat, dans la dépossession d'eux-mêmes.
    • crises anthroplogiques : sexisme, racisme, âgisme, suicides, violences, génocides, ethnocides, dépressions, stress... Qu'est-ce qui rend si difficile le fait d'être humain ? La crise de la personne humaine est le signe de l'adaptation réussie des hommes à la barbarie du système économique. L'économie impose de faire disparaître toutes autres dimensions humaines car elle les ressent comme des obstacles à sa suprématie. C'est la négation de la différentiation entre les humains et les objets, entre les humains et les animaux, entre les sexes, entre les générations, entre la vie et la mort, entre le réel et le virtuel...
  • C'est la recherche du profit qui est la cause de cette dérive. Le capitalisme, pour contrecarrer la baisse tendancielle du taux de profit, "évolue" : extension de la sphère des marchandises, extension de la pauvreté. On ne cessera plus de consommer toujours plus, pour mourir tout aussi frustré. C'est le passage du capitalisme à l'hyper-capitalisme, de la société de consommation à celle d'hyper-consommation.
  • La civilisation croissanciste crée les individus dont le capitalisme a besoin : c'est l'homo-economicus, standardisé. La décroissance veut nous permettre de rester des humains.

Ce que défend la décroissance

  • D'une manière générale, rien ne sera possible si on ne se met pas d'accord sur une nécessaire rupture avec le modèle productiviste... de gauche ! Une rupture avec l'obligation d'être des forçats du travail et de la consommation.
  • D'une manière plus détaillée, on pourra consulter les différents points de l'appel Pour des listes décroissance aux européennes de 2009. Notamment :
    • Instauration d’un revenu minimum et d’un revenu maximum, avec un différentiel maximum de 1 à 4.
    • Relocalisation de la production et de la consommation, contre l’“économie de marché” (c’est-à-dire le capitalisme), mais pour une “économie des marchés” fondée sur des petites entités économiques.
    • Agriculture locale, écologique et paysanne.
    • Sortie de la société de l'automobile.
    • Maîtrise de sa monnaie par chaque démocratie.
    • Défense et extension de tout ce qui devrait être gratuit (logement social, transport, santé, éducation, biens publics tels que l'eau...).


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