Méricourt, 16 octobre 2008

28 personnes ont participé à la première réunion qui a suivi le rassemblement national de Gennevilliers, le 11 octobre 2008. L'ordre du jour de la réunion était triple :

• Revenir sur l'appel lancé par Politis.
• Compte-rendu du rassemblement national de Gennevilliers, le 11 octobre 2008.
• Envisager les développements concrets sur le 62.

L'appel lancé par Politis

• Un appel lancé en Mai 2008
• +10.000 signataires en juillet
• 55 sur 62
• Caractéristiques :
  • Capitalisme prédateur
  • Urgence sociale
  • Urgence démocratique
  • Urgence écologique
• Important : depuis le début, l'appel de Politis avance sur 2 fronts : social / écologique
• D'où les ? :
  • quelle perspective ?
  • La volonté de changement peut elle redevenir majoritaire à gauche?
  • Quelle force pour incarner un projet alternatif ?
  • Comment refonder la société sur des bases radicalement différentes ?

Le compte-rendu du rassemblement national

Voir quelques textes en ligne, sur le site de Politis :

• L’alternative à gauche s’organise
• La déclaration de principes, adoptée à Gennevilliers
• Les termes du débat

Notre compte-rendu :

• Mobilisation OK : 700 personnes

Les constats :

• Constats très larges et souvent convergents sur la situation actuelle. Contributions qui embrassent les aspects sociaux et écologiques.
• Constats aussi sur ce que révèle la crise actuelle :l'argent sort de terre (1700 milliards pour les pays de la zone €, 350 milliards pour la France). Alors que l'argent manque pour le logement, la santé, l'éducation...
• Attention à la fable de la crise finale du capitalisme
• Y compris, le capitalisme peut rebondir (ex : capitalisme vert)
• Au contraire : il faut une représentation politique pour incarner le chgt, il faut reprendre les choses à la racine.
• Quelle représentation politique ? Le PS n'est plus de gauche. Risque réel de bi partisme (risque Italie).
• Constat de la faillite politique des partis traditionnels de la gauche
• Impossible d'imaginer de construire une force majoritaire autour d'un parti existant.
• L'émiettement des candidatures à la présidentielle reste dans toutes les mémoires.

Ce qui s'est exprimé pour aller au delà des constats

• Créer une force à vocation majoritaire
• Une force politique qui porte des propositions

Quel processus enclancher ?

• Avancer ensemble
• Avancer rapidement
• Rester unis, pour rester une force de proposition pour les autres partis (CF : 4 congrès en 4 mois : PS, PC, LCR, Verts).
• Respecter les rythmes et les impératifs des uns et des autres
• Se rassembler, malgrè les différences. Avancer ensemble (CF certains : ne pas attendre le consentement des partis).
• C'est le début d'un processus
  • Processus rapide, non aligné sur les européennes.
  • Rendre ce processus durable
  • Devenir une force audible par tous ==> pédagogie àavoir
• Autrement dit : nécessité d’une nouvelle force de gauche dans ce pays, une « gauche digne de ce nom ».
• Décision de nouer un « pacte » et de créer « un cadre permanent de réflexion et d’action ».
• Porter une gauche de transformation sociale et écologique dans toutes les échéances politiques à venir
• Rester « un lieu où se recousent toutes les sensibilités »

Concrètement :

• Adoption d'une déclaration de principe
  • nombreux amendements
  • nombreux accords aussi (diversité, place des femmes, immigrés, démocratie).
• Mise en place d'un bureau d'animation (provisoire) composé d'une vingtaine de membres, avec forte place aux représentants des régions.
  • Pas de porte parole
  • Uniquement instance de gestion du processus
• Ouvrir un certains nombres de chantiers, impliquant des compétences diverses.
• Début 2009 : assises nationales pour le changement

Quelques points particuliers :

• Les élections européennes :
  • Envoi d'une adresse aux forces existantes, à partir de la déclaration de principe : afin qu’elles s’expriment « en commun » à l’occasion des prochaines élections européennes de juin 2009.
• Fédération / Force politique : On s'engage dans la construction d'une force nouvelle.
• Sur les contenus aussi : voir à ce sujet l'édito de Politis : remise en cause de la religion de la croissance... question qui ne fait pas consensus parmi les signataires et les participants.