Georges Brassens - Hécatombe : Différence entre versions

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''Dans la nuit du 24 juillet 2009, un Breton avait chanté Hécatombe, de Brassens. Et ce, depuis la fenêtre d’un appartement de Cherbourg. Le public ? Trois policiers qui n’ont pas apprécié. Jugé vendredi 27 mai 2011, devant le tribunal correctionnel de Rennes, il a été condamné à un travail d’intérêt général de 40 heures, et devra aussi verser 100 € à deux policiers.'' (Ouest France)
 
''Dans la nuit du 24 juillet 2009, un Breton avait chanté Hécatombe, de Brassens. Et ce, depuis la fenêtre d’un appartement de Cherbourg. Le public ? Trois policiers qui n’ont pas apprécié. Jugé vendredi 27 mai 2011, devant le tribunal correctionnel de Rennes, il a été condamné à un travail d’intérêt général de 40 heures, et devra aussi verser 100 € à deux policiers.'' (Ouest France)
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Voir également :
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* [http://www.lesmotsontunsens.com/brassens-hecatombe-police-10600 Brassens : les cas tombent (Les mots ont un sens)]
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* [http://www.lepoint.fr/societe/chanter-peut-etre-un-delit-11-06-2011-1341035_23.php Chanter peut être un délit (Le Point.fr)]
  
 
Bref : il y a mille et une raisons de se (re)mettre à chanter l'ami Georges, en ces temps de flicaillite aigue.
 
Bref : il y a mille et une raisons de se (re)mettre à chanter l'ami Georges, en ces temps de flicaillite aigue.
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:Quelques douzaines de gaillardes
 
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:Se crêpaient un jour le chignon
 
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:A pied, à cheval, en voiture
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:Les gendarmes mal inspirés
 
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:Vinrent pour tenter l'aventure
 
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:D'interrompre l'échauffourée
 
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:Or, sous tous les cieux sans vergogne
 
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:Et donnèrent je vous l'assure
 
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:Un spectacle assez croquignol
 
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:En voyant ces braves pandores
 
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:Etre à deux doigts de succomber
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:Moi, j'bichais car je les adore
 
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:Sous la forme de macchabées
 
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:De la mansarde où je réside
 
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:Des mégères gendarmicides
 
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:En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
 
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:Frénétiqu' l'un' d'elles attache
 
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:Qu'elle serre comme un étau
 
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:La plus grasse de ses femelles
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:Ouvrant son corsage dilaté
 
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:Matraque à grand coup de mamelles
 
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:Il paraît que cette hécatombe
 
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:Fut la plus bell' de tous les temps
 
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:Jugeant enfin que leurs victimes
 
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:Leur auraient mêm' coupé les choses
 
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:Par bonheur ils n'en avaient pas
 
:Par bonheur ils n'en avaient pas
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== L'interprétation ==
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Par l'ami Georges lui même, en utilisant nos listes de lecture (playlist) :
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* [http://www.politis62.org/politis62/videos/GeorgesBrassens-Hecatombe.m3u au format M3U]
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Version actuelle datée du 4 août 2011 à 18:38


Dans la nuit du 24 juillet 2009, un Breton avait chanté Hécatombe, de Brassens. Et ce, depuis la fenêtre d’un appartement de Cherbourg. Le public ? Trois policiers qui n’ont pas apprécié. Jugé vendredi 27 mai 2011, devant le tribunal correctionnel de Rennes, il a été condamné à un travail d’intérêt général de 40 heures, et devra aussi verser 100 € à deux policiers. (Ouest France)

Voir également :

Bref : il y a mille et une raisons de se (re)mettre à chanter l'ami Georges, en ces temps de flicaillite aigue.

L'auteur

La chanson

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
À pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée


Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol


En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"


Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau


La plus grasse de ces femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps


Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas


L'interprétation

Par l'ami Georges lui même, en utilisant nos listes de lecture (playlist) :