20100923 - 23 septembre 2010 : Didier Harpagès à Lens : Différence entre versions

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(Nouvelle page : Catégorie:Décroissance Le groupe Décroissance de Lens est heureux de vous convier à sa réunion de rentrée, le '''jeudi 23 septembre 2010''', au Café l'Estrade de Lens...)
 
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  imaginer de nouvelles manières d’utiliser le temps de nos vies. Choisir la  
 
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  décroissance plutôt que la subir : c’est ce à quoi nous invitent les auteurs.
 
  décroissance plutôt que la subir : c’est ce à quoi nous invitent les auteurs.
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=== Quelques lectures de vacances, pour préparer cette rencontre ===
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* [http://www.troisieme-culture.com/Le-temps-de-la-decroissance-Serge,20.html Le livre, sur le site de l'éditeur]
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* [http://www.ecologitheque.com/latoucheharpages.html Une critique du livre, sur le site de l'écologithèque]
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* [http://www.ecologitheque.com/itwharpages.html Une interview de Didier Harpagès, à propos du livre]
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* [http://www.leblogdudd.fr/2010/06/21/entretien-avec-didier-harpages-vers-une-societe-de-sobriete-volontaire/ Un autre entretien avec Didier Harpagès : vers une société de sobriété volontaire?]
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* [http://leblogdudd.fr/Media/Documents/Interview_D_Harpages.pdf Le même entretien, en format PDF, à imprimer pour un autre confort de lecture, ou l'emmener en vacances]

Version du 6 juillet 2010 à 19:02


Le groupe Décroissance de Lens est heureux de vous convier à sa réunion de rentrée, le jeudi 23 septembre 2010, au Café l'Estrade de Lens.

Nous accueillerons Didier Harpagès.

20090516DebatDecroissance-08.jpg
20090516DebatDecroissance-03.jpg

Didier est professeur de Sciences économiques et sociale. Il est objecteur de croissance.

Nous effectuerons notre rentrée avec Didier, à partir du livre qu'il vient de publier avec Serge Latouche : Le temps de la Décroissance.


LeTempsDeLaDecroissance.jpg

La présentation du livre :

Notre civilisation matérielle et productiviste rencontre aujourd’hui 
les limites de son développement : ces limites sont les limites de la
planète elle-même, mise au service de notre frénésie consumériste. La
planète est en danger et les scénarii les plus pessimistes semblent 
aujourd’hui dépassés par d’irréversibles processus de destruction de 
notre environnement. Cette prise de conscience est assurément l’événement
le plus décisif de notre temps.

L’urgence écologique appelle des transformations radicales de nos modes de
vie. Depuis deux siècles nous avons développé une civilisation matérielle 
et une puissance productive inconnues jusqu’alors. L’expansion des marchés,
l’intensification des processus de production comme le développement de la
consommation de masse supposent une intensification grandissante de 
l’utilisation des ressources naturelles. Tous nos efforts de production ont
défini un rapport au temps de plus en plus maîtrisé, compté, rationalisé et
rentabilisé. Et "perdre sa vie à la gagner" est depuis longtemps le paradoxe
de nos existences. C’est avec ces "mésusages" du monde, devenus littéralement
insupportables, que notre temps doit rompre ; une rupture que n’empêchera pas
l’illusion d’une croissance durable.

Ces changements radicaux de nos modes de vie ne peuvent se concevoir que dans
un nouveau rapport au temps. Réintroduire de la proximité et de la lenteur 
dans les processus de production et de consommation, réduire le temps de travail,
réapprendre à s’occuper de nos proches et de nos amis, comme nous désaliéner de
nos conditions de travailleurs forcenés sont des enjeux essentiels. En un mot,
rechercher les liens plutôt que les biens. Il nous faut donc transformer nos 
rythmes sociaux pour que nous puissions retrouver le temps de vivre.

Le temps de la décroissance n’est donc pas seulement le temps de l’urgence de la
prise de conscience des désastres écologiques ; c’est comprendre que nous devons
imaginer de nouvelles manières d’utiliser le temps de nos vies. Choisir la 
décroissance plutôt que la subir : c’est ce à quoi nous invitent les auteurs.


Quelques lectures de vacances, pour préparer cette rencontre