Le Printemps 2011 de Politis62 : débat - la démocratie directe : Différence entre versions

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=== HOMO MUNICIPALIS ===
 
=== HOMO MUNICIPALIS ===
  
Un article paru dans [[http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Pour-un-municipalisme-libertaire,330.html Le monde libertaire]]
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Un article paru dans [http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Pour-un-municipalisme-libertaire,330.html Le monde libertaire]
  
  

Version du 10 avril 2011 à 15:50

Page principale : Le Printemps 2011 de Politis62

Il s'agira donc d'un débat dans le cadre du Printemps 2011 de Politis 62, le samedi 28 mai 2011.

Les thématiques génériques de ce débat sont les suivantes :

  • Les types de démocratie
  • La démocratie directe
  • Le mandat impératif et révocable
  • etc ...

À l'occasion de ce débat du Printemps 2011 de Politis 62, notre invité sera Boris Prat. Boris a notamment encadré un atelier aux rencontres des objecteurs de croissance de Saint-Jean du Gard : Comment hériter du Municipalisme libertaire de Murray Boochkin ?

Pour préparer le débat

Liens internet

Bien entendu, les thèmes abordés durant le débat seront très larges, à l'initiative des participants présents. Nous indiquons donc ci-dessous des liens internet, et des textes, parmi plein d'autres :

À propos de Murray Bookchin

Un article paru sur l'atelier de création libertaire

PourUnMunicipalismeLibertaire.jpg

Les dernières élections municipales furent marquées, entre autres, par la multiplication de listes se réclamant d’une démocratie dite « locale » ou « participative ». Ce phénomène est l’aboutissement d’une longue recherche visant à ’émergence de nouvelles modalités d’action politique démocratique. C’est aussi le sens de ces quelques textes de Murray Bookchin, dans lesquels il revient sur quelques aspects historiques concernant l’émergence de la cité et de l’espace politique qui a résulté de la révolution urbaine.

Cette recherche est rendue nécessaire par l’innefficience des espérances révolutionnaires fondé sur l’organisation des travailleurs. Car « ce n’est pas à "unir" et à organiser le prolétariat en vue des changements qu’a servi l’usine, mais à le dresser aux réflexes de la subordination, de l’obéissance, et du labeur abrutissant. Comme tout ce qui est opprimé dans la société, le prolétariat ne reprend vie que quand il ôte ses habits industriels pour s’adonner librement et spontanément à la communication, c’est-à-dire au processus vivant qui donne un sens au mot "communauté" ».



HOMO MUNICIPALIS

Un article paru dans Le monde libertaire


S’il y a des choses que nous pouvons faire sans attendre la révolution, faisons-les. En rééditant Pour un municipalisme libertaire de Murray Bookchin, Mimmo Pucciarelli renoue avec l’idée de définir concrètement des dynamiques permettant de construire des espaces, ici et maintenant, où l’on pourra mettre en pratique nos principes. Il se réfère aux élections municipales de 2001 où l’on a vu apparaître des listes se réclamant de la « démocratie directe ».

Certes, l’idée de révolution est bien battue en brèche, mais n’y a-t-il pas un malentendu sur ce que l’on entend par-là ? Car l’Histoire poursuit sa route. S’il y a une révolution à venir, elle ne ressemblera en rien à celles du passé. Nous sommes en retard d’un imaginaire, c’est sûr ! Ce filon est encore à creuser. Aujourd’hui, il est possible, n’en doutons pas, de faire vivre un certain municipalisme libertaire dans les quartiers et dans les petites villes, mais nous en restons toujours à la théorie... Où sont les exemples ? Murray Bookchin minorise le lieu de production pour dire que « c’est dans cet environnement le plus immédiat de l’individu, dans la communauté, le quartier, dans la ville ou le village, à la frontière floue où la vie privée se fond lentement dans la vie publique, que se trouve le lieu authentique d’un fonctionnement à la base... » Mais une simple citation est trompeuse : Bookchin n’ignore pas les intérêts exclusivement économiques et les différences de classe. Pour lui, toute révolution passée s’est manifestée par un double pouvoir : d’une part, sur le lieu de travail, par le soviet, le conseil ou le syndicat des travailleurs, d’autre part sur le lieu de vie, la commune, la localité. Le second lieu serait plus révolutionnaire que le premier qui est surtout défensif. Quand, en 1984, Bookchin écrit son texte, il misait sur le jaillissement de « nouveaux mouvements sociaux » qui pourraient transcender les intérêts particuliers et donner naissance à un « peuple » libertaire. Qu’en est-il maintenant ?

André Bernard