Notes du samedi 21 juin 2008 : Différence entre versions

De Politis 62
Aller à : navigation, rechercher
(Du point de vue des idées)
(La réalité)
Ligne 16 : Ligne 16 :
 
== La réalité ==
 
== La réalité ==
  
 +
* fatalisme ambiant : on nous conditionne à penser qu'il n'y a pas d'autre système possible.
  
 +
* évolution de la peur et l'individualité, du repli sur soi, entretenue par les médias (JT), par la création de biens de sécurité (alarmes, ..), par une politique qui divise les couches moyennes et/ou modestes (recherche des "profiteurs", ...)
  
 +
* on dénature le politique (ils sont tous pareils! tous pourris! ...) et on valorise l'économique, l'argent (il a réussi! ...)
  
 
+
* l'école y contribue, de par les valeurs qu'elles diffuse : compétition, consommation, étudier pour avoir "un beau travail", ...
 
 
 
 
  
 
== Comment la transformer ==
 
== Comment la transformer ==

Version du 22 juin 2008 à 20:54

Du point de vue des idées

  • la situation actuelle n'est pas une conséquence imprévue de décisions économiques et politiques, mais elle a été pensée, théorisée ... et voulue.

cf les travaux du neveu de Freud, Edward Barnays dès les années 1920.

cf article américain de 1954 évoqué dans Écologicap.14-15

cf textes de l'OCDE ex :

  • peut-on parler décemment de décroissance? que veut alors dire croissance?

Il faut définir les indicateurs qui nous conviennent. S'il s'agit du PIB, on peut créer de la croissance en faisant creuser un trou par une entreprise, puis en le faisant combler par une autre, et cela en boucle !!! On est dans l'absurde.

  • simplicité volontaire pour préserver la planète, d'accord, mais cela risque de nous replier sur nous mêmes.

Par exemple, on s'interdit l'avion et on ne va plus à la rencontre des autres peuples !!! C'est que parler d'écologie et de décroissance nécessite d'envisager un autre rapport au temps. On peut voyager loin sans prendre l'avion. Il faut donc réorganiser autrement le temps dont chacun dispose pour travailler, voyager, se détendre, participer à des activités sociales...

La réalité

  • fatalisme ambiant : on nous conditionne à penser qu'il n'y a pas d'autre système possible.
  • évolution de la peur et l'individualité, du repli sur soi, entretenue par les médias (JT), par la création de biens de sécurité (alarmes, ..), par une politique qui divise les couches moyennes et/ou modestes (recherche des "profiteurs", ...)
  • on dénature le politique (ils sont tous pareils! tous pourris! ...) et on valorise l'économique, l'argent (il a réussi! ...)
  • l'école y contribue, de par les valeurs qu'elles diffuse : compétition, consommation, étudier pour avoir "un beau travail", ...

Comment la transformer