Catégorie:Fraternité Rroms bassin minier 62 : Différence entre versions

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= 2017 =
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== Magdalena Constantin en prison ==
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Magdalena fait partie des familles Rroms qui tentent de survivre dans le bassin minier, avec notamment le collectif Fraternité Rroms bassin minier 62. Elle est en prison, pour mendicité. Ci-dessous le communiqué de la Ligue des Droits de L'homme.
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''La justice a condamné Magdalena C., maman de 43 ans, à 6 mois de prison. Son crime ? Avoir mendié à Noyelles Godault, avec ses enfants, pour nourrir sa famille. Magdalena a bien expliqué que ses enfants allaient auparavant à l'école à Denain, mais depuis que la famille a été chassée de cette commune, ils n'y sont plus scolarisés. Elle vit aujourd'hui dans un lieu sans adresse, un de ces terrains vagues entre ailleurs et nulle part. Faute de domicile, elle n'a pas scolarisé ses enfants. Pour l'institution : elle a « déscolarisé ses enfants ».''
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''Pauvre, toute la famille l'est. Et c'est pauvrement qu'ils sont allé mendier. Pour l'institution : les enfants étaient dans un état « d'hygiène lamentable pour apitoyer les automobilistes ». Aujourd'hui, Magdalena C. est en prison. Elle en sortira probablement au cœur de l'hiver. Ses enfants de 6, 7 et 10 ans ont été provisoirement placés.''
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''La Ligue des Droits de l'Homme élève une vive protestation.''
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''On a dénié à cette famille ses droits fondamentaux : droits économiques et sociaux, droit au logement,... et ce que pénalise aujourd'hui le tribunal, c'est la pauvreté, pas une délinquance. Ce qu'il faut arrêter aujourd'hui, ce ne sont pas les mères. Ce qu'il faut arrêter aujourd'hui, c'est la destruction systématique des bidonvilles sans solution de relogement. Ce qu'il faut arrêter, ce sont les refus illégaux de domiciliation opposés par de trop nombreuses communes. Ce qu'il faut arrêter aussi, ce sont les obstructions administratives trop fréquentes, à la scolarisation des enfants. Le coût de l'enquête, le coût du fonctionnement de la justice, le coût de la répression et de l'emprisonnement, le coût du placement, la douleur affective d'une famille divisée : tout le monde aujourd'hui, du plus humaniste au plus cynique, voit que ni l'homme ni la société n'ont quoique ce soit à gagner au tout répressif.''
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''Nous nous élevons contre le sort qui est fait à Magdalena C. et demandons qu'une solution soit mise en œuvre pour qu'elle retrouve rapidement et dignement ses enfants dès sa sortie de prison, dans un contexte où ils seront scolarisés et suivis. Nous renouvelons notre soutien à tous les bénévoles qui, quotidiennement, viennent en aide aux plus pauvres, notamment dans les bidonvilles.''
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== Expulsion des Rroms du terril de Sainte-Henriette, à Hénin-Beaumont ==
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Voilà en quoi en sont réduites les familles. Cliquez sur les photos, pour agrandissement.
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= Résumons-nous =
 
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* En octobre 2009, nous avions eu l'occasion d'évoquer la situation des [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rroms Rroms], en particulier à Hénin-Beaumont. Voir notre article : [[Agir avec les Roms bassin minier]].
 
* En octobre 2009, nous avions eu l'occasion d'évoquer la situation des [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rroms Rroms], en particulier à Hénin-Beaumont. Voir notre article : [[Agir avec les Roms bassin minier]].
 
* Le résumé de l'année 2011 : [[Fraternité Rroms bassin minier 62 en 2011]]
 
* Le résumé de l'année 2011 : [[Fraternité Rroms bassin minier 62 en 2011]]
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* Le résumé de l'année 2012 : [[Fraternité Rroms bassin minier 62 en 2012]]
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* Le résumé de l'année 2013 : [[Fraternité Rroms bassin minier 62 en 2013]]
 
* Pour nous contacter : fraternite.rroms_@_free.fr (enlever les _ )
 
* Pour nous contacter : fraternite.rroms_@_free.fr (enlever les _ )
 
* [http://www.politis62.org/politis62/telechargements/CharteFraterniteRroms.pdf Téléchargez la charte de notre collectif]
 
* [http://www.politis62.org/politis62/telechargements/CharteFraterniteRroms.pdf Téléchargez la charte de notre collectif]
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* Visitez [http://rroms.bassinminier62.org le nouveau site internet du collectif]
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= Avril 2012 : la CAHC (encore) s'apprête à expulser les rroms de son territoire =
 
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Quelques opinions de la part de membres du collectif Fraternité Rroms Bassin Minier 62, juste après la réunion qui s'est tenue à l'agglo, entre la direction de la CAHC et le collectif.
 
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'''S.'''
 
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le Père Athur, Madalina et deux membres du collectif composaient la délégation reçue par Jean-Pierre CORBISEZ
 
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(arrivé en retard mais excusé), Eugène BINAISSE (Maire d'Hénin-Beaumont), Mr LASRY (dir. cab. de JP Corbisez qui
 
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a engagé la réunion... et a failli la faire tourner court vu l'agressivité du ton et les accusations posées sur
 
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le collectif au démarrage), Mr LECAT (dir. cab. d'Eugène Binaisse), les techniciens des services techniques et
 
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urbanisme de l'agglo (je ne connais pas leurs noms).Comme le relate le journaliste de la VdN, la rencontre a
 
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duré plus de 2h00, le ton y est monté à certains moments mais ce qu'il faut en retenir c'est que le dialogue
 
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n'est pas rompu, même si le ressenti à posteriori de la rencontre est plutôt amer.
 
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- la demande d'expulsion du parc des îles n'est pas levée : les travaux engagés par la CAHC sont bloqués par
 
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la présence des familles rroms présentes et l'agglo n'a pas le choix que de les faire partir car 4 entreprises
 
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refusent de continuer à travailler. Nous avons fait valoir que nous savions tous l'échéancier de ces travaux
 
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et que le terrain d'entente avec l'agglo il y a 6 mois déjà, était que cet emplacement provisoire soit remplacé
 
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par d'autres terrains mis à disposition. Nous avons également fait remarquer que les conditions d'accueil sur
 
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le parc des îles étaient "limites" et que malgré l'engagement de l'agglo, les bennes n'ont été obtenues que
 
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très tardivement (il y a 15 jours), les douches aussi (il y a un mois, ceci par la ville d'HB). Il nous a été
 
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rétorqué le chiffrage des dégradations (power point à l'appui), les excréments à ciel ouvert et partout, les
 
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déchets et le coût de leur enlèvement.Pour compléter : pendant que nous étions à l'agglo, l'huissier en charge
 
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de cette expulsion validée par le TGI de Béthune, est passé hier sur le site et a notifié l'accord du juge
 
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(appel de Madalina hier soir). L'expulsion est donc imminente.
 
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- Les lieux d'accueil repérés :  Le 1er "village transitoire" sur Drocourt devrait être mis à disposition dans
 
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un avenir proche. Les garages sont détruits, l'agglo doit y faire poser un compteur pour l'eau. Nous n'avons
 
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pas de date sur la fin de travaux ni sur son accessibilité possible pour nos amis. 4 à 5 caravanes maximum sur
 
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cet emplacement. Le Père Arthur a félicité cette initiative de l'agglo et expliqué que sur la métropole lilloise,
 
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les 1ers villages avaient donné satisfaction parce que petits donc plus facilement gérables (ce que nous défendons
 
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depuis longtemps). Il est ressorti de ceci que les élus et techniciens présents ne maîtrisent pas du tout le sujet
 
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des villages de transition tels que nous les avons pourtant suggérés de longue date et vers lesquels l'agglo avait
 
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posé un accord de principe en novembre 2011, date de notre première réunion de travail.
 
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Pas d'autre terrain repéré sur l'agglo mais JP CORBISEZ a pris l'engagement de solliciter tous les maires à ce sujet
 
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et de tenter d'avancer dans ce sens pour avancer vers la création d'autres villages.
 
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Nous avons donc posé la question du devenir des autres familles sur le parc des îles puisque l'expulsion n'est pas levée.
 
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Cela a duré plus d'une heure avant que nous n’ayons l'accord de les faire se déplacer sur Drocourt (encore), dans le
 
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parc d'une vieille maison propriété de l'agglo. Cet accueil y sera provisoire et ne durera que si les familles
 
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accueillies se montrent "irréprochables" : des latrines créées, respect de l'environnement, efforts dans la
 
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gestion des déchets... 5 caravanes devraient pouvoir s'installer sur ce site.
 
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Ce sont les 2 seuls lieux repérés pour l'instant. Le compte n'y est pas pour accueillir nos amis sous le coup d'une
 
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expulsion imminente. Où vont aller les autres ??? Les élus savent ceci et les risques d'installations ailleurs sur
 
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l'agglo qui gêneront les voisins, les élus eux-mêmes (commentaire tout à fait personnel : je pense qu'ils espèrent
 
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tous que ce sera sur la commune du voisin et non pas la leur). Néanmoins, pas de solution pour l'instant. Nos amis
 
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concernés repartent donc vers la précarité des expulsions à répétition, le temps que l'agglo fasse son travail de
 
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repérage puis de mise à disposition de terrains "villages de transition" voire de logements (je développe ci-dessous).
 
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- l'insertion par le logement : JP CORBISEZ revient sur les 14 logements que l'agglo pourra mettre à disposition de
 
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familles et que l'agglo a recensé. Il semble vouloir aller au bout de cette idée mais ne donne pas d'échéancier
 
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(des travaux doivent être réalisés dans ces logements, une asso accepte d'en prendre la gestion pour les histoires
 
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d'assurance, l'agglo ne faisant pas payer ni loyer ni charges d'énergie). Pas de véritable volonté affichée de vouloir
 
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s'engager davantage dans l'accompagnement à cette insertion qui nous semble impossible sans y associer le Préfet.
 
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Commentaire personnel : nous allons devoir mettre la pression si cette volonté de l'agglo est réelle, pour faire
 
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comprendre les enjeux d'une telle intégration par le logement et les nécessités de travailler à la levée des freins
 
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à l'insertion passant par l'obtention d'un titre de séjour et d'une autorisation de travail, à minima.
 
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- les douches : remerciements effectués officiellement au maire d'HB. Nous avons posé les difficultés des créneaux
 
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actuels qui ne permettent pas l'accès de tous à la douche puisque les enfants scolarisés et les parents qui "travaillent"
 
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le matin ne peuvent en bénéficier. Appel de Mr LECAT hier à 17h00 : la douche sera accessible à compter du 16 avril
 
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le lundi à 18h00 à nos amis, en plus de l'accueil possibles les mardi, jeudi et vendredi matin. Demande satisfaite donc.
 
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- l'association de nos amis aux projets les concernant, concernant leur avenir et leur intégration/inclusion par et sur
 
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l'agglo :  aucune entente sur l'idée que nous avons émise de travailler "ensemble". Les élus rejettent cette
 
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responsabilité sur le collectif qui devrait d'ailleurs "faire un stage chez les CEMEA pour apprendre à faire des toilettes".
 
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Comique n'est-ce pas ? C'est revenu à plusieurs reprises dans la bouche du président de l'agglo qui n'en démord pas :
 
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nous n'avons pas besoin d'une subvention régionale pour apprendre à faire des toilettes sèches. Nous aurions déjà du
 
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intervenir car nous avons des gens au sein du collectif qui ont fait des stages BAFA (formations d'animateurs pour
 
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l'encadrement de centres de loisirs) et qui auraient du empêcher à ce que nos amis transforment le parc des îles en
 
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"toilettes géantes" car pas d'espace dédié à cet Effet. Bref, pour conclure sur ce sujet : les élus de l'agglo
 
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attendent de nous que nous faisions respecter l'environnement et posions les règles de cet accueil par l'agglo
 
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qui ne tiendra que si les comportements changent (plus d'agressions des habitants qui viennent à la déchetterie pour
 
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tenter de récupérer leurs ferrailles, plus de vols, plus de mendicité, plus de déchets n'importe où...). Madalina,
 
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présente à nos côtés, s'est engagée à expliquer les règles (elle ne pouvait s'engager pour les autres à les faire
 
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respecter).
 
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- Sainte Henriette : un effort nous est demandé sur ce site également concernant le respect de l'environnement. Le
 
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terrain repéré sera mis à disposition pour nos amis monténégrins installés sur un site en cours de travaux, l'agglo
 
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ne revient pas en arrière là-bas.
 
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Conclusion : Nous avons bien évidement mis en avant la précarisation des conditions de vie accrue par les expulsions
 
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mais aussi la difficulté qui se pose en matière de suivi de scolarisation, de suivi santé... Les élus en conviennent
 
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mais n'ont pas de solution quant au parc des îles sur lequel les travaux doivent continuer.Il faudrait, à mon sens,
 
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contacter dès mardi matin l'huissier en charge de l'expulsion sur le parc des îles pour expliquer les démarches en cours
 
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avec l'agglo. Pas sûr que nous obtenions un délai mais il faut quand même le tenter : une visite des lieux sur Drocourt
 
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est planifiée à 14h00 mercredi 11 (rdv en mairie de Drocourt, vient qui veut/peut).Je pense que nous devons aussi nous
 
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assurer que toutes les infos passent bien à nos amis et tenter de les réunir pour en discuter avec eux. Même si j'ai
 
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une confiance absolue en Madalina, elle a besoin que nous l'épaulions. Par ailleurs, il faut expliquer que tous n'ont
 
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pas de solution d'emplacement temporairement et qu'ils doivent donc se débrouiller pour s'installer ailleurs que sur
 
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le parc.
 
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'''J.'''
 

Version actuelle datée du 14 novembre 2017 à 21:31


2017

Magdalena Constantin en prison

Magdalena fait partie des familles Rroms qui tentent de survivre dans le bassin minier, avec notamment le collectif Fraternité Rroms bassin minier 62. Elle est en prison, pour mendicité. Ci-dessous le communiqué de la Ligue des Droits de L'homme.

La justice a condamné Magdalena C., maman de 43 ans, à 6 mois de prison. Son crime ? Avoir mendié à Noyelles Godault, avec ses enfants, pour nourrir sa famille. Magdalena a bien expliqué que ses enfants allaient auparavant à l'école à Denain, mais depuis que la famille a été chassée de cette commune, ils n'y sont plus scolarisés. Elle vit aujourd'hui dans un lieu sans adresse, un de ces terrains vagues entre ailleurs et nulle part. Faute de domicile, elle n'a pas scolarisé ses enfants. Pour l'institution : elle a « déscolarisé ses enfants ».

Pauvre, toute la famille l'est. Et c'est pauvrement qu'ils sont allé mendier. Pour l'institution : les enfants étaient dans un état « d'hygiène lamentable pour apitoyer les automobilistes ». Aujourd'hui, Magdalena C. est en prison. Elle en sortira probablement au cœur de l'hiver. Ses enfants de 6, 7 et 10 ans ont été provisoirement placés.

La Ligue des Droits de l'Homme élève une vive protestation.

On a dénié à cette famille ses droits fondamentaux : droits économiques et sociaux, droit au logement,... et ce que pénalise aujourd'hui le tribunal, c'est la pauvreté, pas une délinquance. Ce qu'il faut arrêter aujourd'hui, ce ne sont pas les mères. Ce qu'il faut arrêter aujourd'hui, c'est la destruction systématique des bidonvilles sans solution de relogement. Ce qu'il faut arrêter, ce sont les refus illégaux de domiciliation opposés par de trop nombreuses communes. Ce qu'il faut arrêter aussi, ce sont les obstructions administratives trop fréquentes, à la scolarisation des enfants. Le coût de l'enquête, le coût du fonctionnement de la justice, le coût de la répression et de l'emprisonnement, le coût du placement, la douleur affective d'une famille divisée : tout le monde aujourd'hui, du plus humaniste au plus cynique, voit que ni l'homme ni la société n'ont quoique ce soit à gagner au tout répressif.

Nous nous élevons contre le sort qui est fait à Magdalena C. et demandons qu'une solution soit mise en œuvre pour qu'elle retrouve rapidement et dignement ses enfants dès sa sortie de prison, dans un contexte où ils seront scolarisés et suivis. Nous renouvelons notre soutien à tous les bénévoles qui, quotidiennement, viennent en aide aux plus pauvres, notamment dans les bidonvilles.


Expulsion des Rroms du terril de Sainte-Henriette, à Hénin-Beaumont

Voilà en quoi en sont réduites les familles. Cliquez sur les photos, pour agrandissement.

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