René Binamé - La vie s'écoule

De Politis 62
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Et une chanson que nous devons à deux belges que nous aimons bien...

Le chanteur

  • René Binamé
  • René Binamé n'aime pas le capitalisme, il n'aime pas être réduit au travail, il n'aime pas être soumis à l'argent.

L'auteur

La chanson

La vie s'écoule, la vie s'enfuit
Les jours défilent au pas de l'ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies


Le travail tue, le travail paie
Le temps s'achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu


Les yeux faits pour l'amour d'aimer
Sont le reflet d'un monde d'objets.
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés



Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n'a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence
Rien n'a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence


Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête


Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants, plus d'État
Pour profiter de nos combats
Plus de dirigeants, plus d'État
Pour profiter de nos combats


L'interprétation